L’obésité prédispose de manière certaine et importante aux complications cardio-vasculaires
La pression artérielle augmente avec le poids, et l’hypertension artérielle en tant que maladie est trois fois plus fréquente chez les sujets obèses que dans la population normale.
Le risque de maladies thrombo-emboliques artérielles est également accru : athérome (c’est-à-dire dépôts de plaques graisseuses dans la lumière des artères) des artères coronaires – ce qui occasionne une angine de poitrine (ou angor), et un risque d’infarctus du myocarde – ou d’autres artères périphériques comme celles des membres inférieurs. Les phénomènes d’ischémie, c’est-à-dire d’une diminution du flux sanguin, sont donc plus fréquents dans divers organes, avec à l’extrême une interruption complète du flux et une nécrose.
Il y a également d’autres maladies cardiaques : insuffisance cardiaque, troubles du rythme cardiaque et risque de mort subite.
Le risque veineux est majoré : insuffisance veineuse des membres inférieurs (varices, jambes lourdes), risque de phlébite (il est doublé chez les obèses de plus de 100 kg), dont la conséquence la plus redoutable est l’embolie pulmonaire.
La fréquence du diabète et de l’hypercholestérolémie chez l’obèse majore ces risques, car on sait que ces deux maladies entraînent un risque vasculaire supplémentaire.